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Revue de presse de Mode d'emploi
14 octobre 2012

La crèche ouvre son école de puériculture

C’est une première en France. Une entreprise de crèches a créé sa propre école d’auxiliaires de puériculture. Elle espère ainsi remédier aux problèmes de recrutement.

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ÉLANCOURT, MI-SEPTEMBRE. Les élèves de l’école de la Maison bleue suivent une formation exigeante qui comprend 17 semaines de cours et 24 de stages en crèche, dans les services de maternité et de pédiatrie. | (DR.)

 

La Maison bleue, qui gère 12 crèches dans le département pour les entreprises et collectivités, vient d’ouvrir sa propre école d’auxiliaires de puériculture à Elancourt. Elle a été inaugurée hier. Ce sera la première formation agréée en puériculture dispensée au sein même d’une entreprise de crèches privée en .

Les intervenants sont des professionnels, membres de l’Ifac, spécialisé dans la formation, et le diplôme est délivré par l’Etat.

Depuis le 3 septembre, 24 élèves y sont inscrites pour une formation d’auxiliaires de puériculture et 7 autres préparent un CAP petite enfance. La Maison bleue a démarré son activité en 2004, l’année où la petite enfance a pu être prise en charge par des entreprises privées. Jusque-là, les crèches étaient gérées par les collectivités qui se sont retrouvées très vite saturées de demandes et ne pouvaient plus faire face seules aux besoins.

Un besoin croissant en personnel


Le secteur de la petite enfance reste fortement concurrentiel. « Nous avons beaucoup de peine à recruter, or ce domaine connaît un besoin croissant en personnel », explique Emérance de Loisne, la porte-parole de la Maison bleue. L’idée est donc, à terme, d’embaucher les étudiantes formées au sein même de cette école et de les fidéliser, car, actuellement, les crèches s’arrachent presque le personnel. « Il faut trouver des moyens pour attirer et garder les auxiliaires de puériculture chez nous. Leur proposer une formation est une façon de les convaincre », précise Emérance de Loisne.

Si les crèches recherchent constamment des auxiliaires, c’est aussi parce que le concours d’entrée en école de puériculture est particulièrement difficile. « Il y a beaucoup de candidats, mais peu d’élus et c’est en partie parce qu’il n’y a pas assez de lieux de formation agréés », constate Françoise Sanchez, la directrice de l’école. La formation est également exigeante : entre les 17 semaines de , 24 semaines de stages sont imposées en crèche, dans les services de maternité et de pédiatrie. « Le problème, c’est que l’on bataille en permanence pour placer nos élèves en stage dans les hôpitaux, or, c’est obligatoire. C’est pour cela que notre ouverture n’a pas été bien accueillie par les six autres écoles du département », indique la directrice.

Les 24 étudiantes ont tout de même trouvé un stage. Deux d’entre elles sont d’ailleurs dans la crèche qui jouxte l’école. « Ce qui est intéressant dans cette formation, c’est que la directrice de la structure intervient aussi en cours théorique », raconte Valérie, une élève en reconversion.

 

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