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Revue de presse de Mode d'emploi
28 avril 2013

Vingt métiers qui ne connaissent pas la crise

pirate-espionnage-demaret_original

 

 

 

© REA

 

Cessons de nous lamenter, le marché de l’emploi reste dynamique dans certains métiers. Les fonctions détaillées ici ont la cote et n’exigent pas de lourde reconversion.

 

Difficile de voir le marché du travail avec optimisme alors que la barre des 3 millions de chômeurs a été franchie et que les plans sociaux rythment l’actualité. «Pourtant, avec environ 170.000 embauches prévues cette année, le marché de l’emploi des cadres résiste bien», tempère Jean-Marie Marx, directeur général de l’Apec. Certaines fonctions pourraient même très bien s’en sortir (Lire aussi : Les recrutements attendus en 2013 dans 200 métiers ). «La crise a généré des besoins importants de certains profils pointus comme les actuaires et les ingénieurs en recherche-développement», confirme Antoine Morgaut, PDG Europe et Amérique latine de Robert Walters. Autres candidats prisés, «ceux qui disposent d’une double compétence, technique et commerciale, par exemple», indique Fabien Stut, directeur général adjoint de Hays Paris. Tour d’horizon des métiers qui ont le vent en poupe.

1. Community Manager : en plein boom grâce aux réseaux sociaux
Ce métier récent, à la frontière de la communication, du marketing et de la relation client, devient
de plus en plus stratégique pour l’image des entreprises. Le
«community manager» crée et anime une communauté sur 
Internet (via Facebook, YouTube, des blogs…) afin de générer du lien avec les consommateurs. Il est intégré aux équipes marketing et a une influence grandissante.
Qui recrute ? Les grandes entreprises présentes sur les réseaux sociaux (L’Oréal, Nestlé, Société générale…) et les agences
(communication, publicité, Web).
Quel profil ? Il n’y a pas de 
formation spécifique. Le poste reste ouvert aux autodidactes 
experts dans un domaine et qui ont un large réseau. Les diplômés en marketing, communication
ou journalisme sont appréciés pour leurs qualités rédactionnelles. Une expérience en webmarketing ou en gestion de contenu
en ligne est aussi bien vue.
Quel salaire ? De 25.000 euros pour 
un débutant à 55.000 euros pour un cadre confirmé.

2. Directeur multicanal : à la croisée du 
marketing et du Web
Alors qu’auparavant les entreprises avaient tendance à avoir des stratégies différentes pour chaque canal de distribution 
(en magasin, sur Internet…), 
aujourd’hui l’objectif est de tenir partout le même discours. Le rôle du directeur multicanal est de veiller à cette cohérence afin 
de mieux informer les clients, 
de les fidéliser davantage
et d’augmenter les ventes.
Qui recrute ? Les secteurs 
où la relation client se trouve
au cœur de l’activité (banques, assurances, secteur du luxe…).
Quel profil ? Cette fonction se situant à la croisée du marketing, du commercial et du Web,
on retrouve des profils issus de ces trois secteurs. N’accèdent toutefois à ce poste que les cadres disposant d’une dizaine d’années d’expérience et d’une vision
stratégique. On rencontre aussi des profils issus de la communication, avec une bonne connaissance
des leviers permettant de générer du trafic sur le Net.
Quel salaire ? Entre 70.000 et 100.000 euros en fonction de l’expérience.

3. Consultant digital : les applis mobiles ont dopé la fonction
Apparu il y a trois ans avec l’essor des smartphones et des tablettes, ce métier est devenu incontournable. «Les entreprises ont compris
que la stratégie digitale devait être intégrée à la stratégie globale de communication et de marketing», observe Christophe de Bueil, consultant chez Robert Half.
Le consultant digital propose des solutions (création d’un site,
d’applications mobiles, présence sur les réseaux sociaux…) et
participe à leur mise en place.
Qui recrute ? Il travaille au sein d’une SSII ou d’une agence Web pour une entreprise cliente.
Quel profil ? Aucune formation spécifique n’existe. Un diplôme de grande école constitue un 
premier bagage, complété par cinq à dix ans de conseil dans un cabinet généraliste, avec des 
missions orientées vers le Web 
et le digital. Un consultant 
«e-business», avec une formation en communication, peut aussi évoluer vers ce genre de poste.
Quel salaire ? Il dépend de 
l’expérience du consultant mais aussi de la mission et de l’entreprise cliente. De 50.000 à 65.000 euros.

4. Expert webmarketing : des compétences précieuses pour 
accroître les ventes sur Internet
En 2012, les transactions sur
le Web ont atteint 45 milliards d’euros, soit une hausse de 19% en un an, selon la Fédération
de la vente à distance. L’expert 
webmarketing participe à 
l’élaboration de la stratégie commerciale et marketing de l’entreprise sur Internet. Sa 
mission : augmenter le trafic
et les ventes. En collaboration avec d’autres services (la
publicité, la communication...), il définit les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place, puis vérifie les retombées des 
campagnes menées.
Qui recrute ? Les entreprises qui développent des sites 
marchands, les «pure players» (qui commercialisent leurs
produits uniquement sur le Net), les agences Web (elles les
emploient comme consultants).
Quel profil ? Des compétences classiques en marketing sont aussi nécessaires que des connaissances dans le Web
(référencement, affiliation…)
et les statistiques. Un responsable marketing ou un chef de projet marketing ayant de un à trois ans d’expérience peut accéder
à ce poste s’il s’est progressivement spécialisé dans le Web.
Quel salaire ? De 45.000 euros en
début de carrière à 80.000 euros pour un senior (sept ans d’expérience).

5. Yield Manager : des "remplisseurs" très recherchés
Chez Accor, leur nombre a doublé en quatre ans (550 en 2012). 
Le «yield manager» (ou «revenue manager») doit optimiser le taux de remplissage (hôtel, avion…) en adaptant les prix et en jouant sur les canaux de distribution.
Qui recrute ? Mis en place par les compagnies aériennes, le yield management a gagné le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, puis les médias (vente d’espaces publicitaires), les banques (pour écouler les produits financiers), la restauration et la billetterie.
Quel profil ? Ce pro des chiffres et de l’analyse a un niveau
bac + 2 (BTS tourisme-hôtellerie) à bac + 5 (master marketing, 
gestion des activités touristiques hôtelières…). Une expérience dans le tourisme ou la vente 
en ligne constitue un plus.
Quel salaire ? De 32.000 à 100.000 euros pour des profils expérimentés.

6. Responsable de la 
Sécurité informatique : en vue avec la vague des cyberattaques
A l’affût des piratages, intrusions ou vols de données, il évalue 
la vulnérabilité du système 
informatique d’une entreprise
et met en place des solutions pour le protéger. Selon un rapport de la Fondation pour la recherche stratégique, les sociétés françaises 
seraient quotidiennement la
cible de plusieurs centaines
d’attaques informatiques.
Qui recrute ? Les entreprises de plus de 1 000 salariés, celles dont les données sont sensibles (banque, finance, assurance…). Le RSI peut aussi travailler dans une SSII, comme consultant.
Quel profil ? Diplômé d’une école d’ingénieurs ou d’un
master dans les domaines de l’informatique, des réseaux
et de la sécurité. Une expérience de cinq ans est souvent exigée.
Quel salaire ? A partir de 50.000 euros et jusqu’à 80.000 euros pour un profil ayant quinze ans d’expérience.

7. Chef de projet informatique : la demande est 
toujours très forte
Qu’il s’agisse de créer un logiciel de gestion des ressources
humaines, d’installer le réseau 
informatique d’une entreprise, d’élaborer un Intranet, il rédige le cahier des charges, constitue l’équipe dédiée au projet
et participe à sa mise en place.
Qui recrute ? La banque, la grande distribution, l’industrie automobile, les télécoms et les SSII (Capgemini, Atos, GFI…).
Quel profil ? Plutôt pour les
informaticiens confirmés (cinq ans d’expérience au minimum). Des compétences managériales 
et un anglais parfait sont requis.
Quel salaire ? Très variable 
selon l’expérience, l’entreprise 
et la taille des projets. 
De 30.000 euros à plus de 80.000 euros.

8. Responsable 
Supply Chain : l’e-commerce fait exploser les besoins
Optimiser la logistique, en
termes de coûts comme de délais, n’a jamais été aussi important pour les entreprises, qui veulent remonter leurs marges. Ce métier, qui comprend la coordination
des entrepôts, l’acheminement des produits, le réapprovisionnement et la surveillance du circuit 
logistique, a donc la cote.
Qui recrute ? Historiquement, les grandes entreprises industrielles. Mais avec le développement de l’e-commerce, d’autres secteurs, comme les cosmétiques, sont demandeurs.
Quel profil ? Bac + 5 (écoles
de commerce, de gestion,
d’ingénieurs ou master) avec une 
spécialisation en «supply chain». Des passerelles existent pour les responsables de la production, 
les directeurs des achats
ou de l’approvisionnement. 
Une expérience de cinq ans
est en général requise.
Quel salaire ? De 30.000 euros à 
50.000 pour les profils les plus expérimentés.

9. Ingénieur commercial : visez la santé, 
les SSII et le B to B
Un des métiers qui recrutent le plus, crise ou pas crise. La double compétence technique et commerciale de l’ingénieur d’affaires doit permettre à l’entreprise de présenter des produits complexes et de répondre aux appels d’offres avec des solutions sur mesure. Le poste est essentiel pour pouvoir décrocher les contrats, et donc plutôt protégé quand le chiffre d’affaires est sous pression.
Qui recrute ? Les entreprises
qui commercialisent des biens ou des services complexes, à technologie avancée (NTIC, santé…),
comme les SSII, les éditeurs
de logiciels, les constructeurs
et les distributeurs de matériel informatique. Le secteur du
B to B offre aussi des opportunités.
Quel profil ? Des diplômés d’école d’ingénieurs ayant des compétences commerciales ou des diplômés d’école de commerce dotés d’une spécialisation
technique. Ce poste s’adresse aussi aux cadres ayant au moins cinq ans d’expérience en tant qu’ingénieur, consultant
technique ou attaché commercial.
Quel salaire ? De 40.000 euros à 90.000 euros, plus une part variable.

10. Store manager : les enseignes 
se les arrachent
Le "store manager" (ou responsable de boutique) organise, gère et développe l’activité d’un point de vente. Il s’occupe des achats, de l’agencement du magasin et veille à la performance de l’enseigne.
Qui recrute ? Les petites et les moyennes surfaces alimentaires, les magasins multicommerces 
ou très spécialisés (beauté, prêt-à-porter…). Uniqlo embauchera 1 000 vendeurs et responsables
de magasin en 2013.
Quel profil ? Bac + 5 (école de commerce, master…) mais, pour les petites surfaces, un bac + 2 suffit (BTS management des unités commerciales, DUT techniques de commercialisation…). La
promotion interne fonctionne bien après une expérience de
chef de département ou d’adjoint au responsable de boutique.
Quel salaire ? De 25.000 euros pour un débutant jusqu’à 40.000 euros pour un responsable avec plus de cinq ans d’expérience, auxquels s’ajoute une part variable.

11. Conducteur de travaux : des postes chez Vinci et Bouygues
Il fait lui aussi partie des métiers qui recrutent le plus chez les cadres et les ingénieurs. Ce chef d’orchestre d’un chantier prépare les travaux, choisit les matériaux et sélectionne des sous-traitants. Ensuite, il veille au respect des délais, des coûts et de la sécurité.
Qui recrute ? Les PME et les grands groupes du BTP, comme Vinci, qui prévoit 6 000 recrutements en 2013, ou Bouygues. 

Quel profil ? Le métier est
accessible aux bac + 2 et bac + 3, mais la plupart des conducteurs ont un niveau bac + 5. Beaucoup d’anciens chefs d’équipe ou
chefs de chantier y accèdent
aussi par promotion interne.
Les spécialistes du ravalement,
de l’isolation thermique et du bardage sont très recherchés.
Quel salaire ? A partir de 35.000 euros pour un débutant et jusqu’à 50.000 euros et plus pour un profil confirmé.

12. Ingénieur en recherche-développement : le gros des recrutements chez Thales, Safran…
Ce métier de spécialiste
a récemment fait les frais
de suppressions de postes dans certaines entreprises. Mais il recrute toujours. Les groupes ont plus que jamais besoin de grossir leurs rangs de bataillons d’ingénieurs très pointus pour concevoir et développer leurs prochains produits, effectuer une veille technologique
et juridique (lois, brevets déposés…), élaborer des prototypes ou réaliser des tests en laboratoire.
Qui recrute ? L’aéronautique, l’énergie, l’environnement, l’agroalimentaire, la santé et la chimie. Safran recrutera 3 000 collaborateurs en 2013, dont un grand nombre d’ingénieurs en R&D. Autres cibles : les sociétés
de conseil et d’ingénierie (télécoms et informatique) ou les organismes publics de recherche (CNRS, Inra…).
Quel profil ? Les projets
exigent une vision transversale et internationale.
Des qualités d’analyse, de synthèse et de rigueur sont  indispensables, tout comme la maîtrise d’une ou de
plusieurs langues étrangères. Un bon relationnel est requis. L’idéal : passer par une école
d’ingénieurs ou un master technique spécialisé dans
le domaine d’activité de
l’entreprise (accessible aussi en formation continue).
Quel salaire ? De 35.000 euros pour un débutant (moins
de huit ans d’expérience) à 
70.000 euros pour un profil expérimenté (plus de quinze ans).

13. Fundraiser : le métier décolle 
enfin en France
Issu des pays anglo-saxons, le «fundraiser» organise la collecte d’argent pour une association ou pour une fondation. Il définit les moyens de communication qui permettent de convaincre les 
mécènes et en analyse les effets.
Qui recrute ? Historiquement présent dans l’univers associatif et humanitaire, ce métier a conquis l’enseignement supérieur par le biais des fondations d’université ou de grande école. Le fundraiser peut aussi travailler en agence
de conseil, où il effectue des
missions auprès de clients.
Quel profil ? Beaucoup ont une formation supérieure (Sciences po, école de commerce), une bonne connaissance des stratégies de marketing direct et un sens aigu du réseautage. L’Association
française des fundraisers délivre un certificat (douze jours de
formation sur cinq mois) permettant aux professionnels de la
gestion, du marketing ou du lobbying de s’orienter vers ce métier.
Quel salaire ? Entre 30.000 euros (moins de cinq ans d’expérience) et 100.000 euros (de huit à dix ans), avec part variable possible.

14. Auditeur : les PME y font aussi appel désormais
Son rôle consiste à analyser le fonctionnement d’un service
ou d’une entreprise : niveau
de performance, respect des normes, dysfonctionnements… Pour cela, il réalise des enquêtes puis propose à la direction
des pistes d’amélioration. Parfois, il supervise la mise en place 
de ses recommandations.
Qui recrute ? Soit il est rattaché
à un cabinet d’audit, comme PWC, Deloitte, Mazars (qui prévoit 
400 recrutements), soit il est
salarié d’une grande entreprise. Les PME à forte croissance
recherchent aussi ce profil.
Quel profil ? Un diplôme de niveau bac + 5 (école de commerce ou d’ingénieurs avec troisième cycle de gestion, masters
universitaires). Des passerelles existent pour les métiers du contrôle, de la gestion ou du conseil, en suivant un master d’audit en formation continue.
Quel salaire ? De 30.000 euros pour 
un débutant à plus de 80.000 euros 
pour un profil expérimenté.

15. Compliance Officer : le métier ne se limite  plus à la banque
Le responsable conformité a
pour mission de s’assurer que les législations et réglementations bancaires sont respectées. Dans
le cadre de la lutte contre le
blanchiment d’argent, son rôle
est aussi de vérifier l’origine des fonds pour détecter les transactions suspectes. Il est en général membre du comité de direction.
Qui recrute ? Le monde de la 
finance (banques de détail et d’investissement, fonds de placement, agences de notation…) et certaines industries (pharmaceutique, énergétique, pétrolière…).
Quel profil ? Avoir de cinq à dix ans d’expérience comme expert- comptable, auditeur ou juriste.
Quel salaire ? A partir de 45.000 euros pour un profil entre trois et cinq ans d’expérience. Plus de 100.000 euros possibles au-delà de dix ans.

16. Trésorier : un job de plus 
en plus stratégique 
La gestion des liquidités est 
devenue la préoccupation 
majeure des entreprises. Le 
trésorier gère et anticipe les flux, sécurise les fonds investis, cherche à réduire les coûts et
à améliorer les recettes… Son 
périmètre s’est récemment 
élargi à la comptabilité et à la communication financière.
Qui recrute ? Les grandes 
entreprises ou les grosses PME qui ont une ambition internationale. En général, la fonction existe à partir d’un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros.
Quel profil ? Les entreprises recherchent des candidats ayant de trois à cinq ans d’expérience dans un département trésorerie, issus d’une école de commerce, d’un IEP ou titulaires d’un master (finance, trésorerie, gestion…).
Quel salaire ? A partir de 40.000 euros pour un cadre ayant entre trois et six ans d’expérience. Au-delà de 100.000 euros pour un cadre confirmé.

17. Acheteur : son périmètre s’est beaucoup élargi
Son rôle consiste à acheter
les produits dont l’entreprise 
a besoin en sélectionnant les meilleures offres en termes
de prix, de qualité et de délais de livraison. Il cherche aussi
à réduire les coûts et les stocks pour accroître le bénéfice net. Dans la distribution, il est 
salarié d’une centrale d’achats ou d’un magasin et a une ou plusieurs gammes de produits
à gérer. Dans l’industrie, il est chargé des matières premières et des équipements destinés aux chaînes de production.
Qui recrute ? Les entreprises de plus de 200 salariés en 
général, dans l’industrie, la 
distribution et les services.
Quel profil ? L’acheteur est souvent diplômé d’une école
de commerce ou titulaire d’un bac + 2 (DUT techniques de commercialisation…). Les doubles compétences (ingénieur avec une spécialisation en
commerce, par exemple) sont recherchées. Des passerelles existent pour les commerciaux.
Quel salaire ? Tout dépend 
du secteur d’activité, de la
nature des produits et du
périmètre de la fonction
(assistant acheteur, acheteur
industriel, acheteur international…). Comptez 25 k€ pour
un débutant, 40 k€ après cinq ans d’expérience et au moins 60 k€ au-delà de dix ans.

18. Responsable 
Compensation & Benefits: précieux en temps de gel des salaires
Le responsable de la rémunération et des avantages sociaux est chargé d’harmoniser la politique de rémunération, voire de l’ajuster s’il faut attirer certains talents, tout en limitant les coûts 
pour l’entreprise. C’est encore plus vrai quand les augmentations sont rares : à lui de valoriser
tous les éléments, monétaires
ou non, de la rémunération.
Qui recrute ? Toutes les 
grandes entreprises.
Quel profil ? C’est un expert de la finance avec une fibre RH. Les diplômés d’école de commerce, d’ingénieurs ou d’actuariat sont courants. Les plus convoités sont ceux qui ont travaillé en cabinet de conseil en rémunération.
Quel salaire ? Il est de 50.000 euros jusqu’à cinq ans d’expérience. Plus de 100.000 euros au-delà de dix ans.

19. Actuaire : ces pros des stats 
sont très demandés
L’actuaire doit être un peu
visionnaire, car il intervient
en amont  de la conception des contrats d’assurance. As des
statistiques et des probabilités, il réalise des calculs complexes pour trouver la formule qui permettra à l’assuré d’être correctement
indemnisé tout en garantissant des bénéfices à l’entreprise.
Qui recrute ? Les compagnies 
d’assurances, les mutuelles,
les institutions de prévoyance,
les banques, les cabinets d’audit.
Quel profil ? L’Institut des 
actuaires ne reconnaît qu’une
dizaine de formations, accessibles après un bac + 5. Formations continues au Cnam, au Centre d’études actuarielles et au
Collège des ingénieurs.
Quel salaire ? De 40.000 euros pour
un débutant (de un à cinq ans
d’expérience) à plus de 90.000 euros 
au bout de quinze ans d’exercice.

20. Responsable des 
relations sociales : le contexte les rend incontournables
Son rôle est de maintenir un bon climat social dans l’entreprise.
Il représente la direction dans les réunions avec les différentes 
instances représentatives du 
personnel (syndicats, comité d’entreprise…) ainsi que lors 
de procès aux prud’hommes.
Qui recrute ? Historiquement très présent dans l’industrie, il 
intervient aujourd’hui aussi dans les grandes sociétés du tertiaire visées par des restructurations ou des changements d’organisation, ainsi que dans les entreprises publiques qui basculent dans
le privé (ONF, La Poste…).
Quel profil ? Il faut avoir un 
diplôme de niveau bac + 5 
(master en sciences humaines, psychologie, droit du travail, école de commerce spécialisation RH, Sciences po), et se prévaloir 
d’une expérience de cinq ans comme responsable RH ou 
recrutement, gestionnaire de 
carrières, juriste social ou chargé des relations sociales.
Quel salaire ? De 45.000 euros pour 
un débutant à 100.000 euros après dix ans d’expérience.

Céline Deval

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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